Découvrez Enigma Borgia!
5 juillet :
C'est ça que j'aime dans les vacances, on peut paresser, mais surtout rêver sans s'inquiéter de rien, on se sent à l'abri du stress (et) du lendemain...
C'est aussi pouvoir dormir jusqu'à 11h30, laisser les volets fermés et les lits défaits, avec une petite lumière allumée et le doux bruit de la pluie comme unique musique, ce qui confère une atmosphère d’apesanteur, comme si le temps s'était suspendu, comme si on étirait le moment fugace du matin de façon à ce qu'il dure toute la journée; et pouvoir lire tranquillement au gré des pages, allongé sur les draps douillets, en caressant le pelage soyeux du chat qui sommeille.
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Vivre au ralenti, mais pour faire durer le plaisir, car le temps est un néant vorace qui aspire tout à grande vitesse, comme un trou noir. Ca me rappelle d'ailleurs la réflexion de mon oncle sur ma façon de vivre : "A force de dormir trop le matin, tu ne profites pas de toute ta journée" Effectivement, je ne juge pas que ma journée a été bonne par la quantité de mes actions, mais par leur qualité, à commencer par le sommeil, donc le rêve, cet état d'engourdissement tellement déléctable. A quoi ça sert de faire le plus de choses possibles en une journée si on n’en profite pas pleinement et calmement ? La course contre la montre ne sert à rien puisque le perpétuel vainqueur dans l’histoire c’est le temps. Je hais les gens « speed », bien que moi-même je sois parfois obligée de le devenir par nécessité, mais que ce mode de vie s’applique aussi aux vacances, là je ne réponds plus de rien…
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Enfin, je ferme la parenthèse, reprenons la fin du deuxième paragraphe…
L'ennui, c'est des petits détails qui vous gâchent le plaisir, qui vous ramène à la réalité. Comme la voix étrangement insupportable de ma soeur au téléphone, et ce connard de soleil qui filtre par les volets.
Je veux du silence et un ciel gris et sombre, de la pluie, du calme bon sang ! L'homme n'est-il pas déjà assez tourmenté par les sirènes des ambulances, les klaxons des voitures, les bruits de la foule ? Quand au soleil, lui devient la source d'une telle euphorie qu'il empêche de penser.
Comment rêver dans ces conditions ? Les seuls moments où l'homme peut rêver, c'est quand il est face à lui-même, c'est à dire seul. Je vous défie de me contredire. Par exemple, n'avez-vous jamais éprouvé ne serait-ce qu'un soupçon d'irritation lorsque vous étiez en pleine méditation et que quelqu'un vous déconnecte du monde merveilleux du rêve par la parole ? Et que, reprenant votre sang-froid, vous perpétuez le système de communication par la réponse, mais du même coup vous abandonnez votre délicieux morceau de songe ?
Je crois que c'est d'ailleurs le même processus pour la lecture. On peut explorer le monde imaginaire du livre jusqu’à ce qu’un opportun nous interrompe.
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D’ailleurs je pense que la lecture ne se fait pas à deux, par souci de concentration et aussi pour la bonne raison que les informations sont traitées et interprétées différemment par le cerveau de chaque individu. On peut comprendre, mais la fusion complète d’une idée est impossible. On lit seul, et il en est de même pour le rêve.
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La solitude est une réalité qu’il faut accepter, et aussi dure soit-elle, elle n’a pas que des mauvais côtés.
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Pour terminer sur une note plus personnelle, les vacances permettent aussi de se remettre à des activités chéries et délaissées jusque là, comme l'écriture, le dessin, la lecture à la fnac ou encore les parties de DS...
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Déjà 16 :23. Le temps est ingrat et mon ventre crie famine. L’inspiration m’a quittée ainsi que les autres parties de mon texte en ouvrant par accident un autre lien. Ma mémoire a récupérée tout ce qu’elle pouvait.
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J'aime les pluies d'été, c’est un bon souvenir du temps perdu qui m’est toujours très cher.
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4 juillet :
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[Hum... ... ><""" attendez, qu'est-ce que j'ai fait le 4 juillet déjà ? C'était la JE il me semble ? Non, j'commence pas à avoir Elzeimer XD mais ça fait longtemps que je ne suis pas venue compléter un peu cet article, à vrai dire j'en avais plus tellement envie. Maintenant oui. Qu'est-ce que vous croyez ? L'inspiration et la volonté, c'est comme une batterie, faut lui laisser le temps de se recharger !!
Hum... *connexion éffectuée, débit cervical : 199kio/s* Ah, ça me revient. Le 4 : JE, le 3 & 2 : la course au cosplay, et le 1er, c'était l'oral ! (dont la note est pas fameuse d'ailleurs --" ouais ouais jvous donnerai les résultats... *un peu déçue*) Bon, on ferme la parenthèse, et essayons de narrer au mieux cette fameuse JE !!]
Elle démarrait vraiment sur les chapeaux de roue cette journée. Ahaha. Non non rien, c'est juste que ça me fait rire ce début XD Ben oui, devoir se taper les ventes de billet sur place à la JE, parce qu'on ne savait pas que les préventes se terminaient le 1er juillet, qu'auparavant on était déjà allé à la fnac mais qu'il manquait 2€ pour le billet... Faut le faire XD Donc nous voilà, ma comparse (Sarah) et moi, contraintes à débarquer à 9h20 Parc des Expo'... Le réveil était assez dur. Et comme tout réveil dur, il met forcément en retard. Enfin, yavait pas que ça. La "préparation" aussi y était pour quelque chose. Héhé, bande de petits curieux, vous vous demandez bien qu'elle peut-être cette "préparation"... Eh bien, depuis quelques mois déjà, je prévoyais de me cosplayer ^^ En qui, je ne savais pas encore. Mon coeur balançait entre Kanda de D.Gray-man, Aeris de Final Fantasy VII et Riku de Kingdom Hearts II. Ce fut finalement le bel éphèbe aux cheveux argentés qui fut choisi =p (pour les incultes, c'est Riku !) Bref, j'enfilais les différentes parties de mon cosplay avec un soin cérémonieux : t-shirt noir à fermeture éclair double, pantalon bleu marine, veste polaire à intérieur jaune, ceinture à pics, chaussures argentées, et enfin, la cerise sur le gâteau, le clou du pestacle, la clé du cosplay, j'ai nommé la Perruque. Non, tout cela n'est pas de l'éxagération, pour moi le point le plus important dans un cosplay, c'est bien la perruque, tout simplement parce que si votre cosplay, la partie 'vêtement' est totallement foirée mais que la perruque correspond parfaitement à la masse capilaire de votre personnage, vous êtes à demi sauvé. Mais s'ils sont pourris l'un comme l'autre, les chances que les amateurs vous reconnaissent (ce qui est le plaisir extrême pour un cosplayeur après que son cosplay soit réussi) sont très très minces. Bref bref, détaillons un peu cette perruque. Cheveux synthétiques arrivant au-dessus de la poitrine, blond platine avec de légères mèches châtains, elle ne ressemblait pas tellement aux vrais cheveux de Riku. Mais une fois fusionnée avec le reste du costume, le miracle s'accomplit, Riku apparait là, devant ma glace, en chair et en os. Emue et en proie à une excitation sans nom, 30 minutes s'écoulent pendant que je m'attèle à arranger cette perruque, remettre les quelques cheveux rebelles en place, bien l'installer pour qu'elle épouse parfaitement mon crâne sans dévoiler mes vrais cheveux. (Ouais, parce que ça fait tâche quand vos vrais cheveux dépassent de la perruque, niveau du front --') 30 minutes, ce qui suffit à me mettre en retard, il était 8h00, heure du rendez-vous, et je n'étais pas encore partie de chez moi. Hop, j'embarque rapido mon sac, bisou Maman, ascenceur (trop de stress pour descendre les escaliers comme à mon habitude) et coeur qui bat à tout rompre. Je ne sais pas trop comment les gens me regardaient une fois dehors. J'avais la tête baissée pour éviter qu'ils ne me voient en train d'arborer un sourire dérangeant, le sourire qu'on a lorsqu'on se retient d'éclater de rire. C'était la première fois que je défilais comme ça dans la rue, est-ce que mon costume était assez voyant pour attirer leur regard ? Je me mettais à la place des passants et me demandais comment je réagirais si je voyais quelqu'un comme ça dans la rue. J'étais partagée entre l'excitation et le stress et pour me rassurer, je me répétais dans ma tête : "Tu es Riku, tu n'as pas à être nerveuse puisque tu es lui."
Métro, je m'installe à une place de 4, dans un coin pour ne pas trop "m'exhiber". Denfert Rochereau. Je me lève, me pose devant la porte et obsèrve mon reflet avant que les portes vitrées ne s'ouvrent. "Ca va, je suis parfaite". J'apperçois ma copine juste à l'entrée du changement, je souris, une idée vient de me traverser l'esprit. Sans rien dire, je passe devant elle, qui ne me remarque même pas, et lui donne une bonne frappe derrière le dos. La victime pousse alors un cri et saute au plafond, percute, le temps de réaliser de qui il s'agit, pendant que moi je me tord de rire XD Cri d'admiration de ma comparse, encore un peu sous le choc, je suis très fière de moi ^^ Dans le RER, il fait une chaleur à crever, et c'est encore pire lorsqu'on est affublé d'une perruque. A Parc des Expositions, il se passe exactement le même phénomène que j'avais noté l'année dernière, et dont j'avais fait part à ma camarade : les portes s'ouvrent sur la station Parc des Expositions, en ce 4 juillet 2008, et soudain une marée humaine se déverse sur le quai, vidant de toute vie tous les compartiments du train. Lâchées dans la foule, nous nous dirigeons tant bien que mal vers la file des ventes, non sans me pavaner comme un coq de mon côté --' Mes prévisions étaient justes, à 9h00 la file n'est remplie qu'à 1/3 et ô bonheur, lorsque nous nous dépêchons d'atteindre le bout de la file parmi les grilles vides, j'entends des voix masculines rirent "Oh Riku !" Au début, à cause du rire, je ne sus comment interpréter ces paroles, mais plus tard elles me remplirent d'allégresse. Nous restons environ une heure à poireauter, où je commence à avoir un petit malaise au départ, ma température corporelle se partageait entre 27° et 13°. Autant dire que j'avais chaud et froid et qu'en plus j'avais des vertiges. Mais pas d'accident, heureusement. J'apprends aussi dans la foulée, ou réapprends, que je dois contribuer aux frais d'achat du billet de Sarah. Sur le coup, cette annonce avait tout l'air d'une mauvaise blague. Je n'avais que 40€ sur moi, ma place et mes achats compris, et c'était beaucoup moins qu'à la chibi où mon budget était d'environ 110€.
[suite à venir]